« Le théâtre est un instrument ancien et fondamental qui nous aide à vivre un seul et unique drame, celui de notre existence, à trouver notre chemin vers la source de ce que nous sommes. « Le rôle du metteur-en-scène, à la fois son devoir et son privilège, est donc d’être présent partout, et cependant invisible, sans opprimer la personnalité de l’acteur, ni froisser la pensée du poète, et ne dépensant son génie qu’à servir l’un et l’autre ». Jacques Copeau Le point premier de l'enseignement n'est pas d'enseigner mais d'inspirer. « Le rôle du metteur-en-scène, à la fois son devoir et son privilège, est donc d’être présent partout, et cependant invisible, sans opprimer la personnalité de l’acteur, ni froisser la pensée du poète, et ne dépensant son génie qu’à servir l’un et l’autre». Jacques Copeau
Le point premier de l'enseignement n'est pas d'enseigner mais d'inspirer. Comme la voix, le regard est un pur produit de la pensée.Très souvent on ne voit pas le regard de l'acteur en scène parce que sa pensée est inexistante. Si on le cherche on s'aperçoit qu'il est vide car il reflète ce que l'acteur voit réellement, c'est-à-dire le noir de la salle. Par contre si le regard existe, parce que la pensée existe, on ne voit que lui, on ne s'attache plus qu'à lui. L'activité du corps vient d'abord, et après l'expression vocale. La plupart des acteurs travaillent en sens inverse. On tape d'abord sur la table et après on crie ! |
Est-ce qu'on finira enfin par inscrire sur les tables de la loi théâtrale : "Les paroles au théâtre ne sont que des broderies sur le canevas des mouvements". |
Le mouvement n'est pas le complément du texte, l'action est la chose principale et la parole n'en est au contraire que le complément.
Le metteur en scène est un mendiant qui vit du don de ses acteurs.
On me dit "Ah, vous faites du théâtre corporel." Je n'ai jamais vu un comédien entrer sur scène sans son corps !
Tous les autres hommes vivent comme s'ils ne devaient jamais mourir et {…} l'acteur, seul, sait qu'il est mortel. Raison pour laquelle les autres vivent, mais lui joue. Ce qui n'est ni vivre, ni mourir, mais se poster à la frontière, dans l'entre-deux de la vie et de la mort. La seule justification de la forme théâtrale est la vie. Le pouvoir de l'acteur, c'est son imagination, il doit chercher à demeurer sous son emprise. C'est du silence que naît le verbe. La pensée du jour :
La pensée du jour : |